Un festival dédié aux duos de pianos est une première en France ! Piano-Piano a pour vocation de faire découvrir au plus grand nombre la richesse de ce répertoire.
La création d’un festival est avant tout une aventure humaine; ça demande beaucoup de patience et de détermination ! Qui va piano va sano (aller doucement mais surement)… Le piano en partage est l’ADN de cette manifestation. Il est donc naturel de nous intéresser aux artistes et aux personnalités qui œuvrent sur scène ou en coulisse au succès de Piano-Piano.

On débute cette série avec Baptiste Trotignon, figure majeure du piano. Un artiste à part, rare, aussi bien encensé et primé pour ses compositions jazz que classique. Entre ces deux univers, son cœur balance!
Le 3 octobre prochain, il sera sur la scène du Théâtre de Rungis au côté de Thomas Enhco dans un répertoire jazz mêlant les grands standards et leurs propres compositions. Une rencontre unique, un moment musical d’exception.

Retrouvez la programmation complète du Festival Rungis Piano-Piano ICI et la billetterie individuelle et les Pass ICI.

? Votre état d’esprit actuel?
Baptiste Trotignon: Heureux !

?Votre premier souvenir avec le piano?
Baptiste Trotignon: Mon père qui joue des Valses de Chopin ou des Impromptus de Schubert sur le Pleyel droit familial , vers 5/6 ans sans doute….

?Le 2 pianos c’est quoi pour vous?
Baptiste Trotignon: Une belle machine , et le plaisir de partager la musique avec un instrumentiste qui se pose plus ou moins les mêmes questions que vous ! C’est fun !

?Avec qui aimeriez-vous jouer à 4 mains?
Baptiste Trotignon: Soyons fous : Martha Argerich !

?Quel duo probable ou improbable aimeriez-vous entendre?
Baptiste Trotignon: Herbie Hancock & Brad Mehldau !?

?Quel est selon vous, le plus grand duo de piano ? (Formation officielle ou officieuse! )
Baptiste Trotignon: Joker …. je n’aime pas trop mettre sur un piédestal « le plus grand, le plus fort, le plus incroyable…. »

?Votre playlist du moment?
Baptiste Trotignon: Mmmmmh…. « Au lait » ( Pat Metheny-Lyle Mays ) ; « Harmonielehere » ( John Adams ) ; John Lee Hooker